Sur une onde légère sentir frissonner ma peau 
Soulevant doucement le voile de mes peurs 
Ouvrant mes yeux sur ce qui vivait en moi de beau... 
Pour crayonner un nouveau monde en couleurs
Des notes de musique s’étaient un jour envolées 
	Frappant à l’entrée de mon jardin secret 
	S’étaient glissées dans chaque recoin oublié 
	Ouvrant les portes que je voulais condamner
Le papillon défroissait lentement ses ailes 
	Dans un frémissement léger et irréel 
	Il ouvrait au vent sa parure de dentelle 
	Dans un battement m’offrait le chaos éternel
Vibrations d’un concerto pour une vie 
	Dont cet adagio composaient mes envies 
	Lissant doucement tous les plis 
	Du chemin qui menait jusqu’à lui... 
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