Tu colles aux pieds, mangeuse d’hommes.Tu es pesante, trop lourde de passé, de douleurs.Tu voudrais enterrer leurs nuits de peurs, de pleurs.D’un pas recueilli, tes jours processionnent.Trou de ma mémoire,Tu m’inspires la langueur, un mouroir.Pourtant, tu le sais, d’autres viendrontattirés par tes richesses, ton fertile giron.Tu sauras encore jouer de tes armes.Tu te donneras et quel que soit leur courage,Tu les épuiseras, les aspireras inexorablement.
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Terre de SOMME
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