Vous qui dans l’art des vers prétendez au sommet,
Qui rêvez chaque jour d’atteindre enfin le faîte
Recherchant le bon mot et la rime parfaite
Au lieu de l’à peu près préférez le sonnet !
Quatorze fois douze pieds en quatrains et tercets
Qu’il vous faut travailler ayant toujours en tête
La césure et la rime car dans cette conquête
Rien n’est jamais acquis, il faut persévérer
Et remettre au métier mille fois son ouvrage,
Face à la prosodie ne pas perdre courage,
Repousser à demain ce qui peut sembler vain
A la muse épuisée parfois de guerre lasse,
Avant d’écrire enfin l’ultime alexandrin
Et conclure le sonnet dans un état de grâce !
Janvier 2008