J’aime sentir ses caresses jusqu’au bout de mes doigts,
Me perdre dans ses yeux encore une autre fois,
Goûter à chaque instant la douceur enivrante,
De ses mains si légères si tendres et pénétrantes,
Sa peau a le toucher des pêches savoureuses,
Quand le soleil mûrit leurs chairs délicieuses,
Sa voix est une vague et j’entends doucement,
Ses notes cristallines me bercer longuement,
Le voyage recommence et mon corps s’abandonne,
Aux parfums de camphre j’imagine qu’elle frissonne,
A mon souffle chaud sur sa belle poitrine,
Au courant d’air frais chatouillant ses narines,
J’ai froid et peut-être peur qu’elle ne comprenne,
Les sentiments naissants de mes quatorze printemps,
Un petit homme voudrait qu’on lui apprenne,
Comment vivre ses rêves qui ne durent qu’un temps.