D’un autre langage
buvard à l’œil
mine de son,
une femme aux mains d’ampoule
dépose un souvenir
sur le peuplier orphelin.
Aux hurlements sans aile
sortis d’un isoloir
tremblant en surface,
la lumière est rendue floue
à se débattre
pour que la nuit cesse.
Sur le chemin,
scintille le visage d’un bleuet.
Sur la vitre,
une buée d’espoir apparaît.
octobre 2005