Pour ce monde qui m’interpelle
Qui nous entoure toujours plus inhumain
Pour moi, qui ose me plaindre.
Pour toi que je lis, que j’entends
Pour la douleur qui nous entoure, si près,
Pour moi qui ose me plaindre.
Parce que
Ta douleur n’atténue pas ma douleur
Tes mots soufflent sur mes maux
Et les ravivent comme partage.
Parce que
Les douleurs ne se divisent
mais s’additionnent.
Je te dis
A toi qui ne crois plus
Je prie pour nous.