C’est l’été dans toute sa chaleur.
Le soleil a ouvert son four démoniaque.
Bêtes et gens halètent,songeurs,
Espérant l’orage salutaire,remèdes en vrac.
Vers 3h du matin,je rêve à un déluge rafraîchissant.
J’entends même le tonnerre qui explose le monde.
De grosses gouttes de pluie tombent pesamment.
Je me réveille,la chambre de flashs s’inonde.
J’ouvre le volet sur la nuit.
L’air frais et humide fouette mon corps en sueur.
Je respire ce baume sur mon être qui cuit.
C’est un bonheur,un soulagement,une douceur.
J’assiste à un spectacle à nul autre pareil,
De fureur,d’explosions de bruits et de lumières.
C’est un feu d’artifice dans le ciel,
Une inondation de fraîcheur sur la terre entière.
Je sais ce qu’est le bonheur.
Tel un marathonien qui finit sa course,
C’est quand la souffrance à son heure,
De guerre lasse,ferme sa bourse.