Un beau matin de mai, le destin m’a frappé
Je n’avais que vingt ans, j’avais rien demandé
On m’avait fait passer pour un libérateur
J’suis parti pour Bagdad, croyant en ces valeurs
Je n’avais que vingt ans, j’avais rien demandé
On m’avait fait passer pour un libérateur
J’suis parti pour Bagdad, croyant en ces valeurs
Cette balle assassine qui m’a percé le cœur
Je l’ai pas vue venir, pas le temps d’avoir peur
Je crève loin de chez moi, pas même pour mes idées
Juste pour protéger le fric des pétroliers
Je l’ai pas vue venir, pas le temps d’avoir peur
Je crève loin de chez moi, pas même pour mes idées
Juste pour protéger le fric des pétroliers
Du sable plein la Bush, je repense à ma vie
A ma blonde qui m’attend, près de Philadelphie
Je cherche son image qui ne me revient pas
Je vois couler du sang et je ne comprends pas
A ma blonde qui m’attend, près de Philadelphie
Je cherche son image qui ne me revient pas
Je vois couler du sang et je ne comprends pas
Un homme a décidé d’envoyer ses enfants
Mourir loin de chez eux, un matin de printemps
A grands coups de mensonges il justifie la mort
Fustigeant les méchants et les faiseurs de tort
Je ne vois que leurs pieds qui dansent autour de moi
Leurs chants dans une langue que je ne comprends pas
Des coups de feu crépitent saluant leur victoire
Je les entends à peine lorsque tout devient noir
Leurs chants dans une langue que je ne comprends pas
Des coups de feu crépitent saluant leur victoire
Je les entends à peine lorsque tout devient noir