J’ai vainement cherché écoutant les rengaines
Que martèlent sans cesse nos pseudos troubadours
Juste un semblant d’espoir si ce n’est de l’amour
Mais n’ai trouvé en fait rien qui ne vaille peine
Dans ce flot de paroles qui jettent l’anathème,
Débitées dans une langue parlée au pied des tours,
Aussi pauvre que laide, je le dis sans détours,
Mais encore suffisante pour distiller la haine.
Ménestrels de banlieues, baladins des cités,
Rappeurs ou bien slameurs, poètes des quartiers,
Pourquoi cette violence et pourquoi cette rage,
Simple fond de commerce ou désarroi profond ?
Liberté d’expression, dont vous faites mésusage,
Mérite pourtant respect et considération.
JCJ