La vie, unique et sacrée, n’existe pas.
Divisée, déchirée, multiple,
La vie n’est qu’une succession de morts, petites et grandes.
Amères où délicieuses,
qui se lient entre elles et s’agglutine pour créer un parcours.
Pourquoi pleures-tu ? Ce n’est pas triste !
La mort gère et génère toutes les fins du monde...
Les fins d’existences, d’amour, La fin des rêves, oui.
Mais aussi la fin des combats, des fléaux et des épidémies.
La mort n’est jamais que le dieu de la destruction.
Celui qui détruit tout.
Le mal comme le bien.
Respecte la mort.
La mort, elle, te respecte et te guide chaque jour.
Au fil du temps, elle t’as appris à savourer,
À aimer ton voyage à travers les heures,
A comprendre ta place et ton impermanence.
C’est en voyant s’écrouler les choses que l’on se construit vraiment.
Respecter la mort, c’est ne pas choisir pour elle, jamais.
Elle connaît son métier, elle sait intervenir quand elle le juge bon.
Par contre, méfie toi des vies.
Elles ressemblent trop aux hommes, aux vices et aux passions.
Méfie-toi des vies, elles sont de ton coté.