Portant le diadème du silence, le temps, avec son voyage sans fin,S’avance vers l’inconnu, répandant son légendaire parfumQui enivre les « fleurs de nos ames », par son importance,Et s’en va nécessairement au « blair de l’évanescence »Lorsque la nuit rit, et que je suis sur le point de pioncer,Mon esprit est pompette, car heureux de danser ;Tout un « spirituel bal » qui ne saurait se peindreAboutissant à dulcifier le sommeil et solennellement l’étreindreD’abord, pagnoté, j’entends le tic-tac du comtoiseAh ! comme il est beau de ressentir le temps et mon ame se croisent !!!Ainsi, chaque jour, parvient à mes esgourdes,Le chant cadencé du temps, via sa voix sourde,Que lance pompeusement l’imposante trotteuseMe caressant l’ame, chaque nuit, autant qu’une « berceuse » !!Outre les « belles sensations » arborées par l’humanité,Le temps pare celle-ci d’une magique familiarité ;On mande de ce « voyageur à jamais revenir » :« Moi, je n’ai qu’à vous laisser des « pyxides à souvenirs »,Et quand vous en ornez l’ame, vous direz d’une voix aigre-douce :« Ah ! puisse l’instabilité du temps se tourner alors les pouces !!!! » »Le temps, conquérant de son habit qui prend des airs,Marche orgueilleusement et derrière lui, il y a des « caudataires »« A quoi pourrait-on les assimiler », je me demande« Aux seuls respectueux du temps », ils me répondentFace à l’audience humaine, le temps, bel et bien, péroreIl prononce ses mots on dirait d’un ténor !!!« Je suis un « levier inestimable », respectez ma valeur,Je suis le co-producteur de vos gloires, et l’étançon de vos bonheurFaites-moi gaffe, car je marche à pas feutrés,Et faites de sorte que vos inadvertances soient calfeutrées »« Le prix du temps » équivaut l’empire de l’argent qui se targue,Comme l’avait corroboré autrefois un certain « Vauvenargues »,« Qu’on n’est pas né pour la gloire lorsqu’on ne connaît pas le prix du temps »Cela m’amène à dire qu’aucun prix ne vaut autant
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Le co-producteur des gloires