Ils lui ont cousu les lèvres, arraché la langue, brûlé toutes ses pages blanches, renversé son encre noire et brisé ses plumes.
Alors dans la paume de ses mains enchaînées, il a recueilli les larmes de ses yeux aveuglés par tant de ténèbres.
Il les a mélangées à la terre et du bout de ses doigts meurtris, il dessine ses rêves de liberté aux formes d’oiseaux aux ailes ouvertes.