Je déchire les brumes denses du matin
Qui flottent dans l’espace et caressent les toîts
Dans ce froid blanc qui danse au givre de l’étain
Le chemin que je trace me dirige vers toi
La solitude exquise d’un instant sous le ciel
Aiguise mes pensées si lointaines et si proches
D’un avenir passé soulevé par les ailes
Du moulin que le vent du bonheur à poussé
Emu, et mu je suis par le souffle du vent
Dans un décor de glas où restent les images
Et le son triste et morne de la cloche du temps
Sonnant la fin d’un homme, la raideur d’un visage.
L’espace à recyclé le fruit de nos désirs
Et foin des convictions, seuls les feux nous honorent
Parfois sans respecter l’ordre à nous voir partir
Encoquiller de bois en costume de mort
En route vers la mort, pour un dernier voyage
Dans le froid de l’hiver pour mieux glacer les cœurs
Où sans réservation, sans voir les paysages
Je suivrai à la larme la route de vos pleurs
J’aimerai tant encore faire rire le cercle
Des amis réunis pour un ultime adieu
Et au dernier instant soulever le couvercle
Pour faire un pied de nez au ciel et au bon Dieu