CAUSE MORBIDE ET MAIN EXSANGUE
LA MALADIE APOSTROPHE LES TENEBRES D’UNE VOIX ABSENTE
LA DOULEUR TISSE SA HARGNE LE LONG DES MURS EN LARMES
ET LA VIE GEINT ALITEE SOUS LES EFFETS D’ UN CHARME
PAR ETOURDERIE UN POETE UN JOUR, PENETRA CETTE HYPNOSE ETRANGE
IL VIT L’ABSURDE ENDORMIR LA SOUFFRANCE
SA LYRE INDOLENTE DECLAMA DES VERS
EPHEBES DONT LE SOUFFLE TIEDE FRÔLE LA TERRE
LA MALADIE ECOUTA DISTRAITE ; LA FIEVRE DANS LES YEUX
LA LYRE CHANTAIT LE VENT, LES FLEURS, L’AMOUR DES DIEUX
LA SOUFFRANCE S’APPROCHA ET A SON TOUR PARLA
LE POETE EMU DE SES BRAS L’ENVELOPPA
HYMENEE Où LE RÊVE CHASSE LE SOMBRE DICTATEUR
Où L’EXTASE DES MOTS FATIGUE LA LAIDEUR
Où LE VERBE FAIT ROUGIR LA PÂ LEUR DEMASQUEE
Où L’ESPOIR FEUTRE SES PAS SUR LA VOIX DES RESCAPES