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redouane

Poèmes divers 13 mai 2006
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Une grande école

L’héroïsme affectif, tel est l’apanage de la mère

Cette noble personne dont le cœur nous confère,

De splendides images sur une exceptionnelle tendresse

Laquelle naît avec le début de la sainte grossesse,

Et déferle magistralement au moment du délivre

Alors, l’effluente affection se révolte et s’enivre

Instaurant une interminable série de « chasses »

Pendant lesquelles la mère n’est jamais lasse ;

Sa progéniture pourrait être en butte à des effets maléfiques

Mais le cœur de la mère les poursuit d’un trait magnifique ;

Il récite ses glorieuses prières qui voudraient dire :

« Que toutes les forces du mal aillent déguerpir,

Pour que mes adorables enfants soient en sécurité,

Avant que la mienne, fort significative, soit « entité »

Ce qui honore la mère, c’est qu’elle est une « grande école »

Où les vertus de la société se forment et s’auréolent

Oh !ce qu’elle est auguste, sa grandeur d’âme ! 

Elle envoûte la révérence en jouant à la madame

La mère n’est rien de moins qu’une héroïne

Sa valeur intrinsèque jouit d’une beauté divine

Nous rapportant l’aveu du néant !

Que les tombes des mères mériteraient le panthéon

Le cœur de la mère est le symbole de l’affection

Qu’il porte aux cimes de la perfection

Dans l’art de « se sacrifier », il est un virtuose

Il fignole en nous l’admiration et l’impose

Le nec plus ultra de ses majestueux sacrifices

S’aperçoit dans une épopée comportant mère et son fils

Tous les deux, dans l’arène d’un certain casse-pipe

Confrontant les « dards ennemis » qui pipent ;

Un dard mortel a désigné le fils comme son point de mire

La mort du fils semblant imminente,…..quel délire !

Le corps maternel a intercepté le maudit dard, en tant qu’ « inférieur »

A l’ordre d’un tendre cœur maternel, en tant que « supérieur »

 

 

 

 

 

 

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