Une fois les grilles au milieu
Il est difficile de distinguer
Laquells des cotés soit la prison -
celle-ci ou celle-là.
Tu ne m’as jamais été sans importance
Tu ne m’étais que le sens
Mais toi
Ne remarquais jamais le vide entre les mots.
Mon horologe que tout le monde croit mon portrait
Montre toujours la même heure -
Il est moi moins toi.
Les yeux - uniques fenêtres de ma maison,
s’ouvrent et se ferment sans cesse.
Je n’ai pas de porte
Et te propose d’entrer par les fenêtres -
Pourvue que tu sois à temps,
Avant qu’elles se renferment.
Et ma maison - ou plus juste une chambre,
Avec les archives des pensées,
Le tombeau des illusions
Les etagères des rêves -
Se trouve en moi.
Si les autres habitant dans la maison
Ma maison est en moi
et au cours de tout ce temps elle est tellement grandie
qu’elle n’peut plus en sortir.
Entre, je t’en prie,
Entre et vivons ensaemble,
Sinon les grilles sont tellement au milieu
qu’ il est difficile de comprendre
Laquelle des cotés soit la prison,
Sinon tu ne remarques pas la distence entre les mots et
Mon horloge ne me change plus de temps.
Et si tu entres un peu par la fenêtre...
Sinon
Je n’arrive pas à sortir de ma maison...