LA MEMOIRE

Quand la mémoire vous flanche

Qu’elle se croit en vacance

Qu’elle vous laisse là, seul

Assis, dans ce fauteuil

Ou emplis de silence

Sans savoir ce qu’on pense

On ne sait plus très bien

Si le mal ou le bien

Viendras se souvenir

De moment à venir

Plus ou moins douloureux

Se demandant anxieux

Si l’on est ce qu’on croit

Ou bien ne l’est on pas

Jusqu’à ce qu’un souvenir

Ressurgisse vienne agir

Comme un électrochoc

Tout vous revient en bloc

Mais à l’instant d’après

Tout ceci disparaît

Cette mémoire qui enrage

Et peu importe l’age.

Mémoire où que tu sois

Surtout ne m’oublie pas