Ma chambre n’a pas d’miroir
Je veux pas voir mon visage affolé
Ni mes yeux fatigués...
Ma chambre n’a pas de porte,
Une pendule rapide - le coq noir -
Va becqueter les secondes...
Je ferme les yeux,
Renferme ma tristesse de mes cheveux long
Et je marche lentement vers la rêve,
Je vais me brouiller avec la vie fausse
Et offrir mon corps au lit couleur de ciel.
Ma chambre n’a pas de coin,
Ni de fenêtre, ni de baie,
C’est comme une pièce d’argent - un œuf,
C’est comme une tache qui traîne au pieds du destin.
Mon angoisse remplit l’espace ovale et ferme
Et sur le mur froid une photo brulante me fait
Si peur...
Je suis tout seul...
Et si le printemps veut plus me sentir -
Je pourrais jamais perser cette coquille,
Je pourrais jamais renaître dans la vie...