Il dit qu’il faut avoir confiance
Toi, auréolée d’innocence
Tu bois ses mots comme du lait
Un papa ça ne ment jamais
Il dit chez tes copains de classe
C’est comme ça que ça se passe
Mais qu’il faut garder le secret
Qu’il ne faut jamais en parler
Tu sens ses lèvres sur ta bouche
Son corps se glisser sous ta couche
Ses main qui caressent ton dos
Son souffle rauque sur ta peau
Alors ignorant ta souffrance
Il vole tes rêves d’enfance
Des larmes coulent sur tes joues
Quand tu repense à ce mois d’Août
Ta vie n’est pas une pénitence
Un jour viendra la délivrance
Quand les menottes aux poignets
Il partira tête baissée