Anonyme, j’arpente vos rues.
De vos vies, je suis l’intrus.
Je vous lance des messages.
Auto-médium de mon image.
Par la palette, exprime des malaises
De mes mains pétris la glaise
Des sons accouche ma musique
De mon corps exhibe la plastique.
Alors, si l’œuvre vous glace
C’est que vous êtes la glace !
Je n’ai de but qu’être meilleur
Du pire devenir le fossoyeur,
Me préparer à un ailleurs.
Laissez moi que je crée
Vous montre ce que je crois.