Ma créature sur le toi
au torse des nuits seules.
L’extrême onction déposée.
Mon paysage assoiffé,
loin du chapiteau noir.
Un ciel à paupières vertes.
Les cils ne mentent pas
la raison est automne
autour de l’enclos des aveugles
les feuilles ont mon écriture.
Pose tes mains vers ma forêt
les arbres y resteront bleus,
et l’étoile transpercée
pleurera de nous quitter.