Sur mon enfance :
Lac Tanganyika,
Un pays, mil’ collines,
Un blanc. Saugrenu !
Pour se souvenir :
Les poilus meurent,
Chauves et glabres aussi.
Lazare Ponticelli.
Des saisons, des voyages :
Erables en feu,
La tirette glacée.
Québec adoré !
Ou :
Erables en feu,
Ma tendre geisha s’endort,
Au Soleil Levant.
La pluie tombe,
Des feuilles mortes pour rien.
Ciel vagabond.
De l’amour :
Quittant ta chambre,
Je pénètre emballé,
Dans la nuit étoilée.
Je veux retrouver,
Ton visage de lune maquillé.
Chemins buissonniers.
Soudain, craquement.
Silence de la forêt.
Mon cœur s’ouvre à toi.
Lové, joue posée,
J’écoute battre ton cœur.
Voix lactée.
Ou :
Baignade en mer,
Corps à corps deux cœurs à nu.
Voie nacrée.
Vidé, encaissé,
Profond, plus profond encor’.
Les cieux avec toi.
Sur cette route,
Des ombres errent encor’.
Nous avons été.
De la morale :
Le roi se baigne,
Les intouchables aussi.
Gange fraternel.
De la bêtise :
Un train, une gare.
Elle patiente en vain.
J’attends le tramway.