Reg,désert rocheux,
Erg,désert de dunes,
Quand on n’a pas mieux,
Regardons la lune.
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Voyageons à dos de dromadaire,
Dans des voiles anti-chaleur.
Dans une tente,comme les berbères,
Dormons sous les étoiles,sans peur.
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La nature,dans sa grande sagesse,
Par le vent,le froid,la chaleur,
Bâtit ,avec largesse,
Des monuments de toute splendeur.
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Le soleil, à son lever,
Allume des étincelles, miroitants
Dans le sable et les rochers,
Et sont autant de diamants.
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Assis,médusé,j’assiste à ce spectacle.
Piste aux étoiles naturelle,
Puisant dans son réceptacle,
Un sentiment de puissance irréelle.
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Après une nuit aux instances glacées,
Le four s’allume,implacable.
Dans le sable,la moindre araignée,
Se protège de la chaleur inexorable.
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Toute anfractuosité
Est un abri de survie.
Toute la journée,
L’air vibre à l’infini.
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Autour du puits,en attente docile,
La caravane s’arrête.
Dans le creux de la nappe fossile,
L’eau bienfaitrice est prête.
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Bêtes et gens,assoiffés,
Vont faire usage
De la seule richesse primée,
Dans ce monde sans âge.
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Comment, l’homme navigateur,
A-t-il pu survivre dans ce lieu de tous les extrêmes ?
Dans le froid et la chaleur
En alternance,au risque suprême.
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La mort est derrière chaque dune,
Derrière chaque rocher.
Du sable plutôt deux fois qu’une,
Partout règne l’aridité.
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Le secret de la vie sur Terre,
Mélange de feu et de glace,
Terre inhospitalière,
Est une énigme,dans l’Espace.