Mes yeux sont de velours, si l’amour les caresse
Se voilent de pudeur, au regard indiscret
A l’ami qui s’en va, se mouillent de tristesse
Au secret bien gardé, se referment discrets.
Mes yeux sont noir de geai, à celui qui m’agresse
Et se plissent furieux, de flèches acérés
Lorsque ma main voudrait, à qui je les adresse
Et qui m’a offensée, porter cuisant soufflet.
Mes yeux sont le reflet, des sentiments tendresse
De l’humour de l’humeur, joyeux ou bien navrés
Bien inutiles mots, ils rient ou vous transpercent
Ils sont verts de bonheur, ou dorés d’allégresse
Marron les soirs d’hiver, ou s’ils sont contrariés
Mais en tout cas jamais, menteurs je le confesse.