De tous les présidents qu’a connus l’Algérie,
Bouteflika est celui qui a de la branche
Je l’avoue sans aucune afféterie,
Pour que mon ame soit franche
L’Algérie avait connu tant de secousses,
Qui avaient failli la conduire au tourbillonnement
Mais vous avez venu à sa rescousse,
Oh !combien fut attendu votre avènement !
A peine élu président de la république,
Vous aviez rencontré le quatrième pouvoir
Vous lui aviez dit dans un contexte allégorique :
« J’éveillerai le feu algérien endormi comme un loir »
D’abord, vous aviez promulgué la loi de la concorde civile
C’est là le début d’une mission magistrale,
Dont je vois encore les fruits défilent
Attestant effectivement une « vocation ancestrale »
Vous nous avez apporté beaucoup de choses ;
Vous avez détrompé force fourvoyés
L’Algérie va devenir comme une rose,
Plutôt comme l’aigle éployée
Votre cerveau est le reflet d’une sagacité
Votre cœur est fait d’inépuisables amours,
Générant une mosaïque de prospérités,
Et comblant l’Algérie de chauds mamours
En 2005, le ressentiment s’est mué en décombres
Grâce aux lumières de la réconciliation,
Qu’a fait sourdre le 29 septembre,
Inaugurant l’ère de la pacification
En la fin de cette année, quand vous êtes tombé malade,
L’Algérie a bien éprouvé de la peine
Bientôt elle allait boire à la régalade,
Le joie de votre rétablissement , qu’était sa meilleure étrenne
Si l’adieu vient de vous montrer sa sangle,
Les cœurs algériens lui répondront en chœur :
« Laisse-nous faire rubis sur l’ongle,
Du vin parfumé de notre séducteur »