Mes yeux,vers l’interieur,
Tournez-vous,
Regardez mon cœur,
Qui aime pleurer,
Ecoutez ses battements sourds,
A mes supplications,
Regardez ce feu,
Qui me consumme d’ardents désirs,
Attisez le,
Mettez y plus de nostalgie,
Pour que ce doux supplice,
Ne prenne jamais fin,
Transformez en prières,
Ces désirs d’impossible amour,
Je te cherche passionnement,
De tous les côtés,
Alors que tu es en moi,
Mon oeil te pleure,
Alors que tu es dans sa prunelle,
Mon cœur se plaint,
De la séparation,
Alors que tu es entre mes bras,
Tu es le vin,
Je suis l’ivresse,
Tu es l’échanson,
Je suis la coupe,
Je ne cesse de m’énivrer,
Au vin de ton amour,
Coupes après coupes,
Le vin ne s’est point épuisé,
Ma soif ne s’est point étanchée,
Autant je bois,
Autant elle devient lancinante,
Pour combien de temps,
Errerai je encore,
De taverne en taverne ?
Pour combien de temps,
Arpentrerai je les sentiers de l’amour,
En état d’ébriété ?
Si ma raison refuse d’abdiquer,
Libère moi de cette raison,
Récalcitrante,
Fasse que l’euphorie et l’ivresse,
Soient les voiles de ce navire,
Qui m’emmène vers toi,
Je ne suis qu’un pauvre amant,
Pèrdu dans les méandres,
De son ivresse éxtatique,
Dépouillé et démuni,
Je ne possède que ce sang,
Qui coule dans mes veines,
Mélangé à ton vin d’amour,
S’il lui arrivait de couler sur le sol,
Ton nom s’inscrirait de lui même,
Existe-t-il preuve d’amour,
Plus tangible ?
Mais je sais, quoi que je fasse,
Mon ivresse et mon érrance continueront,
Tant que je durerai,
Et au delà,
Car peut on prétendre,
Etre arrivé,
Lorsqu’on est sur la voie,
Qui mène vers l’infini ?
Durant ma quête j’ai compris,
Que toute chose recherchée,
Une fois qu’on l’a trouvé,
On ne la cherche plus,
Sauf toi,l’UN ,l’UNIQUE,
Une fois qu’on t’a trouvé,
On ne cesse de te chercher.
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