Parfois, je pense à toi aux premières lueurs de l’aurore.
J’ouvre les rideaux et j’observe un instant ces éclats d’or,
Cette rosée qui étincelle sous les rayons du soleil.
C’est beau, magnifique. Une vraie merveille.
Alors j’imagine ton sourire et tes yeux bleus
Et ça me fait un peu le même effet, en mieux.
Tu sais, comme si le monde était tout ce qu’il y a de plus beau,
Comme si la journée qui allait s’écouler était une seconde peau.
On se sent revivre et on se dit qu’aujourd’hui tout sera parfait,
Qu’avec des instants si gracieux, on ne peut que tout aimer.
Parfois il suffit d’un rien pour que le monde en vaille la peine
Moi, un sourire de toi et ma vie devient certaine.
J’ai ce désir de garder ces moments intacts
De faire que chaque seconde garde son impact,
Mais j’ai cette envie de t’embrasser et de te dire
Ces mots qui me brûlent et me font souffrir.
Alors quand je pense à toi aux premières lueurs de l’aurore,
Je me dis que j’aimerais vivre avec toi des moments si forts
Que ma journée se graverait dans ma mémoire
Afin qu’il n’y fasse plus jamais aussi noir.
Parfois je pense à toi alors que ma journée défile.
J’observe ces ombres dehors qui s’étirent et s’effilent.
Le temps passe, s’en va et se perd
Mais quoique je fasse, tu es là et j’espère
Que ces images magnifiées qui traversent ma tête
Y resteront des jours, des mois, des années peut-être
Ou qu’une fois au moins tu seras si proche de moi,
Que je pourrais sentir ton parfum au cœur de mes draps.
Les heures s’écoulent et elles ont un goût sucré
Qui donne à mes lèvres l’envie d’être posées
Sur ta nuque dégagée et offerte
A un amour si fort et si honnête.
Oh, mais rassure-toi, je ne pense pas qu’à toi
La vie continue, même lorsque tu n’es pas là
C’est juste qu’elle serait tellement mieux si tu étais
Cette fille qui partage mes passions, ma vie et mes étés.
C’est pourquoi je pense à toi alors que ma journée défile.
J’observe les allées et venues des passants tranquilles.
Le temps passe, s’en va et nous fuit
Mais quoique je fasse, tu es là. Merci.
Parfois, je pense à toi le soir en regardant les étoiles.
Ça me fait comme une douleur dans le cœur, ça me fait mal.
J’ai peur à chaque seconde qui passe, à chaque heure qui meurt
J’ai peur que tu sois la femme de ma vie, mon bonheur.
Le temps se fige quand, au loin, je t’aperçois
Toutes mes pensées se brouillent, je ne suis plus maître de moi.
Mais je suis incapable de te l’avouer car les mots s’enfuient.
Ils quittent mon esprit et n’y laissent qu’un sentiment de pluie,
Cette impression d’être assis, seul, perdu dans l’orage...
J’aimerais tellement que tu m’accompagnes dans ce voyage,
Que nos mains s’enlacent et ne se quittent plus.
Mais je n’y arrive pas et je n’en peux plus.
J’ai cherché une force inconnue au fond de mon âme,
Quelque chose qui me rassure et qui me calme.
J’y ai trouvé ton visage et ce sourire parfait,
Qui soulève mon cœur et me fait trembler.
Alors le soir, quand je pense à toi en regardant les étoiles,
J’imagine une vie tout ce qu’il y a de plus banale.
Des instants simples mais magnifiques,
Simplement avec toi, Simplement magiques.
Parfois, je rêve de toi, de tes bras et de mes lèvres contre les tiennes
Lorsque la nuit m’enveloppe et se fait mienne.
Un sourire, une caresse et quelques mots d’amour,
Dans ces songes, tu m’accompagnes encore et toujours.
Certains disent que je ne fais qu’alimenter mon malheur,
Mais je crois plutôt que je fais de mes nuits un vrai bonheur.
Les rêves sont un peu comme une seconde vie,
Ils nous permettent de se dire que c’est mieux ainsi.
Je ne peux pas te serrer dans mes bras quand je suis éveillé,
Mais quand je dors, je peux presque te toucher, t’enlacer.
Oh, Oui, je sais, les rêves ne mènent sûrement à rien
Mais une vie avec toi, même rêvée, c’est si bien.
C’est dur de se dire que la femme de sa vie est en face de soi
Mais d’être à ce point amoureux qu’on en reste sans voix...
J’aimerais tant que tu me dises ces quelques mots
Qui feraient de ma vie ce qu’il y a de plus beau.
Lorsque la nuit m’enveloppe et se fait mienne
Je trouve la force de découvrir une aurore nouvelle.
La journée suivante s’efface et me dévoile
Un soir et, peut-être, tes yeux pleins d’étoiles.