Quand tu me reviendras, car tu me reviendras, je panserai les plaies que d’autres auront laissées béantes au plus profond de ton âme. Je gommerai les cicatrices gravées sur le velours de ta peau et apaiserai la fièvre qui te ronge.
Quand tu me rejoindras, car tu me rejoindras, je t’apprendrai à dire non à ceux qui épuisent tes forces. Je t’offrirai mon sang pour qu’il coule dans tes veines et t’insuffle l’espoir qui fait de moi ce que je suis.
Je serai le vent doux et tiède qui effleurera ton visage et sèchera tes larmes, je serai l’eau qui étanchera ta soif et la flamme qui réchauffera ton cœur.
Allonge-toi sur le sable et rêve du soleil qui brûle ta peau, tes pensées rejoignent les miennes et tu me retrouves à l’autre bout de ton monde.
Mon cœur sera ta terre d’asile.