Dans l’air vert
Douceur de soie
Sur ma chair
J’écoute s’éveiller
Mille voix
Dispersées
Desséchées
De l’attente
Des hommes crient à la vie
Dans leur bouche la soif et le sel
Des femmes sous un lierre
Tendent leurs mains au soleil
Et puis toi
Tu n’es pas là
Et je t’attends
Dans mes mains
Dans mon cœur
Je prie pour te rencontrer
ET reste à te guetter
Sous le manteau des heures
Je t’entends rire parfois
Et je te devine mal
Sous la brume
Quand viendra l’aube
Je te reconnaîtrais
Traversées de plus de lueurs
Que la longue nuit
Il y tant d’amour perdu
De silence nu