Sous l’horizon défait, les flots se sont troublés
D’écume mordorée et de reflets vermeils
A l’heure où l’univers peu à peu s’ensommeille
Sur la mer se dépose un voile d’éternité.
Le sable sous mes doigts se faufile enflammé
Car dans tes yeux je lis mille et une merveilles
Quand tu me tiens la main jusque dans mon sommeil
Et que je te retrouve dans les nues apaisées.
La nuit souveraine berce nos tendres illusions
Nos chimères fascinées, nos douces effusions.
Sous la lune fiévreuse ma peau contre ta peau
Sous la lune fiévreuse ma peau contre ta peau
Se brûle à tes désirs comme une braise ardente
Au feu de la passion je porte ton drapeau
Et pleure ton absence aux étoiles dissidentes.