Avec pour seul espace un souhait cambré,
je deviens pêcheur de planètes doubles
les rondeurs m’enivrent
comme celle de l’univers à genoux.
Aux courbes de tes seins
me satelliser.
Je ne veux que paraître et disparaître
mais autour de toi.
Tu es lumière rouge, je suis le loup
je lape le pot de beurre
pour entendre ta sueur.
Je griffe les anges
empêcheurs de ronds.
Le bleu c’est nous.
Les continents attachés aux barreaux du lit
j’aime ça !
Embrasse-moi entre j’aime ça !
Je nous ressens ressac,
le ciel sur moi
c’est ton cœur violet
je t’aime.
Simplement.
Je me tranche une oreille
j’attrape ton sourire
tartine unique
à partager couchés
dans les ronces sans botte.
Baignée dans la lumineuse verte
tes yeux sont dentelles,
ta voix a le goût du lait.
De tes fesses salées de grandes marées,
je suis le donjon.
C’est le seul monde possible.