Jardinier de tes heures...

Tu es cette lueur dans ma vie dans le vent

Ton corps fait de satin sur ma peau se « dentelle »

Tu es fleur et fragrance tu es mienne ma Belle

La muse de mes vers la prose de mon sang

 

Le souffle d’un baiser par le tôt qui se lèvre

Dans la nuit l’édredon pour nos chairs pour l’hiver

Une cache où l’ennui ne connaît plus l’hier

Se marier sous la lune aux saveurs de mièvre

 

Le jour qui valse et saoule le ciel de nuance

Se note à la portée le silence et la pause

Le rendez-vous des âmes ici fait osmose

Notre temple est un phare d’éternelle romance

 

Je me vêts de tes pas jamais ne serai deuil

À mes côtés ici bas feront fuir le trépas

Je me vêts de tes bras ton épaule pour seuil

Nous serons aux marais nous y sommes déjà

 

Dans mes yeux la perle se révèle lumière

Une pupille d’ange qui meuble mon sommeil

Ses rêves pour mes soirs mes songes pour la mer

Nénuphars se tissent au sentier je m’éveille

 

Je serai ton étoile tu seras ma faïence

Cueillirai toutes fleurs jardinier de tes heures

Pour en faire l’écrin à l’encre du rêveur

Rimerai le destin de fragiles impatiences

 

À l’émoi de tes larmes sur la rive de ma joue

Serai soie d’infortune à sécher les enjeux

De nos joies d’un bonheur si radieux que pour nous

Il fera cette loi à jamais pour nous deux