Je te regarde, nudité rebelle et lasse dans les draps rassasiés d’amour, un flocon glisse de ton oeil. Il devient perle sur le cou. Pourtant, l’hiver semble lointain, mais il sera tendre comme le reste de toi.
Il me prend l’envie de mouiller ton ventre. Pour passer mon temps dans tes soupirs, ma main plate d’un frisson t’entrouvre, ton cœur rejoint le plaisir par la passerelle de ma bouche.
Il me faut passer par toi pour être nous et pour être moi, l’oiseau d’azur dort dans le nid de tes rêves. J’aime lover ses ailes dans tes cheveux, accroupi je tisse une page ivre pour décrire la houle de ton corps.
Tu es bleue. Je suis plume.