La douce illusion,
de mains unies.
Promesse sur la peau
d’un livre usé
à l’affût d’un frisson
intérieur.
Les toiles soulevées
sont filles d’insectes
exposées en pensées nocturnes.
Dans le dédale
des messages insensés
obstruant notre chemin
s’échappe un jour
sans brouillard,
sur les lèvres
au goût d’encre,
la nudité des mots
se mélange aux astres
éparpillés.
Collée au centre,
si serrée aux cuisses
vers le soupirail
de tes yeux
peignés de perles,
ma tête respire toujours.
Je recherche ce collier
trempé de toi
pour attendre.