Quand l’amour est mort !
Et un jour on s’ignore, quand l’amour est tombé
On ne reconnaît plus l’âme du partenaire
Le moment est venu on devient adversaire
La moindre courtoisie désormais prohibée.
Oubliées les dates de ses anniversaires
La mémoire privée par le courroux nimbée.
Le feu de la haine attise la flambée
Des rancœurs amassées, sourire est un calvaire.
De la complicité il ne reste plus rien
Les quelques paroles sont aboiements de chiens
Les regards entendus sont devenus éclairs.
La défiance installée au seul nom d’une amie
Le dard de jalousie a pénétré la chair
Les plus doux souvenirs mués en infamies
Juin 2005