Quand je songe à visiter le foyer de mon grand-père,
J’éprouve l’éclat fougueux d’un sentiment hors pair ;
L’esprit de famille me salut en pleine rutilance,
Le charme de la campagne me saisit de sa prestance
La senteur du foin, l’herbe, les ruisseaux, comme je les aime !
Leur prestige resplendissant s’enivre dans ce poème
Qui est le truchement d’une ardente admiration
Et la sublimation expresse d’une belle sensation
Lorsque l’été jette sa parure flavescente,
J’évoque la beauté de ma province ensorcelante
C’est vers là, qu’habituellement moi et ma famille,
Vont chaque année, passant par la pompeuse charmille
Qui aboutit au mas où gîte la fugue de mes plaintes,
Et où mon cœur s’entiche d’une incomparable « étreinte »
Y parvenus, mon grand-père nous accueille avec enjouement
Alors, je ne me possède plus d’engouement
Et tout cela ébauche une vague de cordialité et d’euphorie
Pour laquelle mon poème regorge d’allégories
Dès que le coq chante, je m’éveille gai et fort
Je prends le frais, humant ma chère brise qui revigore
A mesure que le temps passe, ma joie fait rage ;
D’abord, je côtoie la ferme pour sentir son glorieux fourrage,
Qui verse dans mon cœur un des plus merveilleux bonheurs,
Celui qui transperce les fonds de l’ame qu’il effleure
Une fois mes giries détalées, me voilà qui papillonne ;
Tantôt à la ferme, tantôt aux prés, et ma joie rayonne
Au moment où l’épaisse nuit étale son emprise,
Un autre plaisir resurgit devant mon ame que frise,
Le silence spirituel du ciel indiciblement susurre,
Je bornoie mes yeux sur les étoiles qui fulgurent
Oh !Quel beau sentiment j’éprouve alors !
Comme s’il s’agirait d’une douceur d’or !!
Le foyer de mon grand-père est le temple de mon épate
A chaque fois que j’y suis, mes lassitudes se carapatent
J’aimerais prendre comme habitacle, une papillote
Au sein de la nature qui m’émmaillote