Au pied d’un camélia
Se dresse en mon jardin une pierre levée
De celles qu’en Bretagne on appelle menhir
Mystère du passé quand nul ne peut vous dire
Ni pourquoi ni comment elle fut érigée..
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Brassens avait son arbre et moi j’ai mon rocher !
Georges quitta son chêne mais je n’ai qu’un désir,
Vivre auprès de mon roc jusqu’au dernier soupir
Sans critiquer son âge et le lui reprocher
Car ce cher mégalithe, aux dires d’un ancien,
A mon grand désespoir n’est pas magdalénien !
Alors qu’il reposait couché six pieds sous terre
Il aurait vu le jour au temps des fondations
Car c’est aux compagnons bâtissant la maison
Que je dois ce granit dont ils n’avaient que faire ! 😞