Un étron me parle,
Je le regarde
Hagard.
Il me dit
Lui fait de plis
D’anciennes envies :
J’en ai marre
De faire le trottoir
Ramasse-moi !
Dans ton mouchoir
Avec tes doigts
Mets-moi !
Quoi !
Que je réponds
Surpris par le ton
De cet étron
A l’odeur de poisson.
T’es con ?
Je lui fais,
T’es trop fait
Pour voyager
Sans danger !
Tu te méfies
Des étrons
Au thon ?
Dit le mutin :
Je suis fini
De ce matin.
Sois plus malin,
Tâte le terrain !
Je crie : Pas d’ac’ !
Et du tac au tac :
Pas de câlin
Ni de mains
T’es trop vilain !
Et sur lui
Je bondis.
Il gémit,
Sous ma semelle
Tout aplati
Et c’est ainsi
Pour ce rebelle
Que ça finit.