Sur la tour assoiffée
se déchirent les nuages
le long de novembre
une couleur de mauvais gout
L’écume grise l’emporte
soulevant les cristaux bleus
d’une débâcle de chevaux
dans la beauté perdue.
Les pas disparaissent
pour des cimes irréelles
acides de notre manque.
Les mains soudaines
aux griffes vidées
font des sourires d’oiseaux.
Demain...entre les lignes...les mots renaitront
De mes cendres de soleil...l’hiver sauvera nos cœurs
Toujours discret...le secret dépassera la mort
Le manteau des âmes retournera ses poches...
Et nous serons à nouveau nous...