Je n’ai pas eu besoin
D’avoir vu ton visage
Nous habitions loin
Nous n’avions pas d’âge
J’avais lu quelques mots
De ta plume écrits
Ils contaient tes maux
Ressemblant à des cris
Mon cœur en fontaine
Découvrant ton âme
Pour effacer ta peine
Condamnant l’infâme.
J’ai voguer sur l’océan
Qui séparait nos mondes
Sortant soudain du néant
Chuchotement d’ondes
En pensées de nos cœurs
Ecoutant les silences
Libérateurs des peurs
Oublier la vigilance
Se fondre en harmonie
En suspension du temps
Sourire à Toi, amie
Que j’ai attendu si longtemps…