Bonjour ! J’avais envisagé, dans le cadre de l’atelier d’écriture, de vous parler du bon air de la campagne mais j’y renonce pour deux raisons. Tout d’abord cet air réputé pour ses vertus thérapeutiques est actuellement parfumé par chez moi, printemps oblige, de très mauvaises odeurs de lisier et, de plus, le terme campagne peut actuellement prêter à confusion.
Laissons-là ces fragrances printanières pour remonter le temps jusqu’à l’Homo Erectus, cet ancêtre auquel nous devons d’être aujourd’hui ce que nous sommes.
Je viens d’apprendre que des fouilles, effectuées en Afrique du Sud, révèlent que le feu n’a pas été « inventé » par l’homme de Neandertal, ni par l’Homo Sapiens, mais bien par ce vieil Erectus voilà un million d’années. Ce que ne nous dit pas l’article scientifique en question c’est comment les prédécesseurs d’Erectus déclaraient leur flamme à leur dulcinée avant cette cruciale découverte.
Un million d’années ça représente en gros de quinze à vingt mille générations et malgré les progrès de la généalogie il est difficile pour un quidam d’établir une filiation avec ces temps immémoriaux. Pourtant l’origine de certains patronymes remonte sans doute à cette lointaine époque. Pour ma part je me souviens très bien d’un reporter sportif qui s’appelait Georges Briquet. Peut-être était-il affilié à quelque Erectus frottant ses silex ?
Ma très chère grand-mère, paix à son âme, en lisant ce qui précède m’aurait certainement incendié pour avoir écrit de pareilles inepties qui n’ont pourtant, avouez-le, rien du brûlot !
Avril 2012