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Saskia

Atelier d’Ecriture 2 avril 2010
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Métaphore.

Ta vie n’est qu’une métaphore.

Métaphore de ce que tu as été, métaphore de ce que tu seras, météores de ce que tu as été. Météores dans un ciel d’été, étoiles filantes qu’il t’avait dit de regarder et de faire un voeu. Et tu te rappelle avoir songé, le plus fort possible sans qu’il l’entende, le plus fort possible sans ouvrir les lèvres, le plus fort possible sans le regarder....

Que tu restes toujours auprès de moi.

Puis le temps avait passé et tu as cru que c’était un rêve. Tu te rappelle de la montgolfière aux éclats orangés dans le ciel nocturne. De cette conversation sans fin, comme une danse où nul ne veut abandonner jusqu’à ce que le souffle lui manque. Tu te rappelles de sa main contre la tienne. Ne t’inquiète pas, il disait. Et tu te rappelais du voeu murmuré aux étoiles dans le silence de ton cœur.

Métaphore ! Métaphore du reste de cette nuit. N’importe quelle autre nuit, à n’importe quel autre moment, vous vous seriez embrassés, caressés, enlacés. Tu te serais endormie contre son torse, enfermée entre ses bras, le corps apaisé et l’âme affamée. Il y a quelque chose comme un point final dans l’étreinte, un point final qui ouvre une nouvelle phrase, une nouvelle phrase qu’il faut avoir le courage de commencer. Vous vous seriez regardés le matin, un peu gênés, et vous vous seriez quittés sur un regard fuyant.

Tu ne l’as pas embrassé.

Tu ne l’as pas embrassé, mais au matin quand tu l’as quitté, tu as cru t’éveiller d’un long rêve. Tu as eu peur. C’est triste à dire, mais tu as eu peur. Métaphores de toute une vie à te demander si tu n’étais pas, finalement, seule. Métaphore de milliers de nuits à te retourner entre les draps froids en te demandant si tu seras, encore une fois trahie. Métaphore d’excuses qui n’en sont pas devant ton erreur, ta seule erreur : ne jamais chercher à terminer la phrase que vous aviez entamée ce soir là.

Sa voix te poursuit.

« Appelle moi... »

Silence.

Tu sais, maintenant, que c’était ta plus grande erreur. Tu penses à la douleur, à l’attente. Tu as attendu, autrefois. Tu n’aurais jamais souhaité ça à quiconque. Et pourtant... Métaphore de l’absurde.

Et ton voeu, qui se réveille maintenant dans le creux de ton cœur...

« Qu’il reste toujours près de moi. »

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