logo logo logo logo
  • Accueil
  • Découvrir
    • Derniers textes
    • Derniers poèmes
    • Auteurs
    • Textes
    • Réactions
  • Ateliers
    • A la manière de..
    • Les dix mots
    • Le thème en cours
  • Connexion
    • Se connecter
    • Se déconnecter
  • Contact
  • L’équipée fatale

    ...

    1. Accueil
    2. L’équipée fatale

Patrcik

Atelier d’Ecriture 1er mars 2005
Partager


Péniblement ils avançaient jour après nuit, les uns tirant, les autres poussant le lourd chargement. La pluie les retardait, la boue les entravait et pourtant ils ne céderaient pas . Gare à celui qui à bout de force s’écroulait ! Dans un premier temps secouru par ses compagnons d’infortune, il était ensuite abandonné sur le bord du chemin comme un vulgaire animal agonisant. Au rythme des difficultés, des dépouilles balisaient leur épopée mais le fardeau si précieux demeurait intact. La pente devenait raide, les visages crispés.

La neige les surprendrait bientôt, hommes non préparés à un devenir incertain. Les plus forts se tenaient en tête de cortège, les plus faibles n’arrivant plus à retenir le chariot traînaient leurs pas chaussés de peaux déjà bien déchirées et qui ne les protégeaient plus des morsures des rochers ni du froid. Pas un mot ne fusait, tous oeuvraient et ne résistaient que ceux qui avaient encore la force de croire en ce trésor fabuleux emporté comme des bagnards leur boulet, et dont dépendait la survie des leurs ainsi que celle de leur lointaine contrée. Par quel hasard folie les avait pris de dérober ainsi le trésor sacré ? Nul ne le saura probablement jamais. La richesse n’était leur quotidien et misère restait leur triste destinée.

L’éclaireur souffla dans le cromorne lorsqu’ils atteignirent les premiers contreforts. C’est à cet instant que le vent se mit à mugir comme un taureau furieux et s’engouffra avec une force inouïe, faisant chavirer le chariot déséquilibré par une telle violence et jetant au sol, les survivants de cette étrange odyssée. Dans un épouvantable fracas l’attelage commença à dévaler la pente abrupte quand un arbre pourtant rabougri le stoppa net une bonne dizaine de mètres plus bas. Quelques hommes n’eurent pas le temps de se dégager du convoi et furent emportés dans le torrent qui grondait en dessous. Celui qui semblait être le chef décida de ne pas secourir les âmes en perdition et de ne s’occuper que de la récupération du chargement.

Las ! Ils n’avaient à leur disposition aucun cordage nécessaire pour assurer celui qui devrait se laisser descendre auprès du char. C’est alors...

A propos du texte
Commentez-le |  2 réactions

Lu : 1714 fois

Catégorie
  • Atelier d’Ecriture
Dans la même rubrique
  • Martin GAGNON
    14 juin 2020

    SLIDERS LA FUITE DE MILOU

  • JCJugan
    23 novembre 2018

    Escapade littéraire...

  • JCJugan
    22 août 2018

    Un été à Plessis lez Vaudreuil...

  • Maya
    24 avril 2018

    Une aurore chantée

logo

Mairie de Montmirail
Place Jeanne d'Arc,
51210,Montmirail

Restons connectés

Réseaux sociaux

Newsletter

Abonnez vous

  • Accueil
  • Connexion
  • Contact
La Plume et l'encrier ©2025