Un banc défraîchi
au milieu d’un parc
Le rire cristallin des enfants
un soleil insolent
Toi, moi, nous
visages sculptés par le temps
blanches chevelures
épousées par le vent
Un train qui siffle au loin
nos mots qui se perdent
Dans la paume de ta main
vestiges de ma jeunesse
Au fond de mes yeux
mosaïque de souvenirs heureux
Nos têtes inclinées
vers l’horizon diapré
un même regard paisible
Ce jour là
sur le banc
un parfum à l’odeur d’antan