Babou* réveilles toi !
Zzzzzzzzzzz
Babou* l’heure est grave, je t’en supplie ouvres les yeux !!
Zzzzzzzzz
Babou* le café est prêt !!
Hein ! Quoi ?? Que se passe t’il ? C’est les vacances et j’ai le droit de dormir. Georges fout moi la paix !
Je t’en prie lèves-toi et viens vite écrire la suite. Eloise a sorti ce matin un pavé de deux pages. Et tu ne dois pas la laisser me doubler de la sorte.
Elle a pris sa voiture pour te doubler ????
Babou* écroulée de rire, se lève les cheveux en bataille, elle ouvre le volet de sa chambre, et contemple les toits de Bordeaux. Elle aime cette ville ou elle vient d’emménager. Mais Georges insiste. Il la presse d’allumer le pc… et ça elle aime pas du tout qu’on la bouscule, soir ou matin c’est pareil, elle n’aime pas !! Elle sentait s’envoler sa bonne humeur légendaire. Il commençait sérieusement à l’agacer. Il faisait beau, un soleil magnifique brillait et elle aurait bien sauté dans sa petite décapotable pour voir si l’océan avait ce matin ses belles couleurs bleu gris.
Babou* dépêches toi !! pleurniche t’il.
Tu m’étonnes qu’Eloise se moque de toi en permanence. Tu t’es regardé on ne dirait pas un dur à cuire capable de partir en guerre contre le crime. Et puis tu m’énerves sérieusement ce matin. Tu vas voir la suite que je vais donner à cette histoire.
…..
D’ailleurs je me demande si ce charlatan de Bernard Webmaster n’a pas combiné tout ça pour faire péter les neurones à ses pauvres plumes.
Babou* calmes toi.
Que je me calme. Tiens lis ça.
Sur le clavier les lettres sortaient en vrac et s’ordonnaient les unes après les autres pour former des mots et Georges ouvrait des yeux de plus en plus grands. Elle avait tapé le titre « Nom de code Roméo ».
Maintenant elle abordait la première phrase de la réponse à porter comme une estocade à son collègue Patrick. Elle tergiversait volontairement pour faire durer le plaisir de ses lecteurs assidus… là vous êtes à cran… avouez … vous voulez savoir ce qu’elle va écrire… c’est dur n’est ce pas de dépendre à ce point du bon vouloir d’un auteur qui a été mal réveillé le matin…
Georges était arrivé au bureau tôt le matin. Il avait toujours cette phrase qui lui trottait dans la tête : « Mousseron d’avril, mousseron gentil. Mousseron de mai, mousseron mauvais. »
En plus, il s’interrogeait aussi sur ce trafic qu’il soupçonnait. Il se dirigea vers son tableau blanc. Au feutre rouge il plaçait les noms des suspects (Mr Bernard Webmaster, la sorcière bien aimée puisqu’elle s’appelle Aimela, Ristretto), au feutre bleu les témoins (là il se demandait si il n’allait pas interroger Delphine la femme du Webmaster et peut être aussi Clo souvent modérateur), au feutre vert les emmerdeurs (là sans hésiter il nota ELOISE).
Il prit son téléphone et commença par convoquer tout ce beau monde. A commencer par la Miss Eloise qui piétinait ses plates bandes. Il avait mis sur le mur une photo d’elle. Il l’avait fait exprès une de celles qu’elle n’aimait pas. Celle du dernier bal de la police. Elle s’était déguisée en pom-pom-girl et avait une vulgaire perruque rose fuchsia toute frisée et les pompons vert pomme. Elle tirait la langue. Bref il avait lui-même du mal à la reconnaître. Il savait pas si c’était une bonne idée mais l’image d’elle peu flatteuse n’allait sûrement pas être du goût d’Eloise. Et ça !! C’était d’avance… très jouissif… en plus on pourrait l’appeler dans les services BBRR (blonde, brune, rousse, ROSE) Il était mort de rire quand Eloise pointa le bout d’un s…. Oups pardon !! Je m’égare ! Quand Eloise pointa le bout de son nez.
Je passe donc la main à Eloise… sans savoir si les lecteurs vont arriver à suivre les extraordinaires péripéties du magnifique, sublissssssssime commissaire Georges.
Voilà Georges tu es content…. je peux aller me balader maintenant ?
Merci Babou*
La prochaine fois fais gaffe je te fais mourir !! j’en ai le droit. Et Eloise fait gaffe aussi car tu peux mourir toi aussi sous ma plume assassine.
Calmes toi Babou*
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Nom de code Roméo n° 1
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Patrick je te propose pour une lecture plus facile de nos lecteurs d’utiliser le titre « nom de code Roméo » je prends les nombres impairs et toi les pairs… si tu es d’accord bien sûr cher associé !!
A vous amis lecteurs bravo si vous suivez encore les péripéties de ce pauvre Commissaire Georges.