Dure et sérieuse cette question là, désolé, Aimela, j'ai pas pu m'en empêcher, le nez rouge me grattait l'appendice... Et si, après tout, la passion n'était qu'un refus du temps qui passe ? Le plus difficile étant de découvrir (impossible "d'accepter") que le fait de se conduire comme un enfant n'empêche pas de vieillir... Dans mon périple avec ce drôle d'oiseau de Marabou, j'en ai entendu des vertes et des pas mures, rencontré des tas d'auteurs, mais, animé d'un nez rouge, difficile de rester sérieux et de ne pas tordre et pervertir leurs "paroles"... L'Homme (la femme aussi je suppose, j'connais moins, forcément) vit de ses passion, la sagesse lui permet simplement d'y survivre et de durer... "qui veut peut" et celui qui veut pas, trouvera toujours une excuse valable croyez-moi. Pour alimenter ‘Clo' : Est-ce l'ignorance de ce que nous sommes qui fait la force de nos passions ou notre ignorance nous rend elle vulnérables aux passions ? La ‘passion' est-elle une excuse ou une "maladie de l'âme" (Kant) ? Ne sommes-nous rien d'autre que ‘passion' et si oui, faut-il le revendiquer ? La passion supprime-t-elle la responsabilité ? "Un crime passionnel..." Qu'en pensent JB et JCG qui réclament le gibet pour José ? Au nom de quoi la passion serait-elle condamnable ? Choisissons-nous nos passions ? Est-il pertinent d'opposer la raison à la passion ? La passion est-elle une aliénation ? Est-elle un défi à l'ordre établi ou à la mort ? Une passion peut-elle résister au temps ? Peut-elle exister sans illusions ? Est-elle une fatalité ? La raison peut-elle être l'objet d'une passion ? Et j'en passe et des meilleures... Que faut-il faire pour équilibrer les forces sans renoncer à la passion ? garder un œil sur la vie et un œil sur soi ? Et moi dans tout cela ? Je dis quoi, moi, je crois quoi moi ? Je crois que les passions sont des promesses que le cœur fait à la tête, alors, forcément, elle commande au corps de se mettre en mouvement... PS : pour Jean-Marin qui l'aime aussi : "L'humour est la forme la plus saine de la lucidité", Jacques Brel." />