L’automne patriarche au feuillage épicé
Etoffe le désir d’une saison à vendre
Tabac, essence, et la liste s’allonge
Indifférente et honteuse sous l’œil d’un état inquisiteur
Automne, peintre naïf d’un désir binôme
Voit l’été se courber et s’en aller sous le regard des marronniers
La saison quatrième intrusion suspendue au grillage fuyant
L’hiver révise sa charte et signe l’abdication temporaire
Histoire d’automne, pléthore d’un roux qui moissonne le temps
L’air se peuple de sons fugaces et stridents
Migrateurs d’une saison reliquat d’un astre frileux et décadent
Mes pas se rétractent sous le silence des peupliers
Automne, mes sens s’affolent sous l’ambre parfumée
HALLOWEEN, sorcière des ombres lacère des pans d’ennui
A se morfondre, à scruter la lune on vieillit d’un soir
Les chaudrons s’allument, les sorcières s’agitent dans le rêve automnal
Raymonde verney