D’abord, d’abord y’a le voisin
Lui qu’est comme un citron
Lui qu’ est comme Martin
Lui c’est l’âne très con
Monsieur, tell’ment qu’il est plein
Ou tellement Qu’il est pressé
Qui s’paye tous les jardins
Et qui en voiture a tout raté
Lui qui a des tas d’chiens
Et qui s’prend pour la SPA
Qui les enferme au p’tit matin
Dans des cages de fer et de bois,
Et qu’on regarde survivre incertain
Entre crottes et urine
Attendant la chevrotine
Après son cinquième whisky
Et pis qui tire en titubant
Et qui vise en rigolant
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces voisins là
On n’aime pas, Monsieur
On n’aime pas
On tue
Et pis y’a l’autre
Qu’est grand mais pas beau
Qu’a jamais vu l’soleil
Qu’est bronzé à merveille
Même que c’est sur l’ Atlas
Qu’il a découvert l’Alsace
Qu’ a marié tout l’monde
Tellement il fait des fêtes
Enfin il a que ça en tête
Et que c’est pas fini
Qui fait sons et lumières
Avec son p’tit matos
Avec son p’tit micro
Avec sa p’tite radio
Qu’aimerait bien être super
Mais qu’est pas super du tout
Faut pas jouer les Barclay
Quand on a pas fait son trou
Faut vous dire Monsieur
Que ces chez gens là
On ne chante pas Monsieur
On ne chante pas
On braille
Et puis y’a les autres
Ceux qu’on n’voit jamais
Qui s’cachent l’air inquiet
Au p’tit matin
Pour prendre leur métro
Et qui rentre le soir
Tard du boulot
La capitale plein les yeux
Aussi gris que noir
Aussi noir que gris
Tristes comme leurs cieux
Tristes comme leurs yeux
Et pis y’a l’p’tit vieux
Qu’est riche comme Crésus
Mais qu’a pas d’enfant
Et qu’a fait un infarctus
Et qu’on s’demande maintenant
Où va aller l’argent
Faut vous dire Monsieur
Que chez ceux qu’on n’voit pas
On n’chôme pas Monsieur
On n’chôme pas
On s’cache.
Et puis, et puis
Et puis Y’a ma douce
Que j’aime comme ma chair
Et qui m’aime pareil
Que j’aime sa peau douce
Même qu’on a eu des enfants
Et qu’on a une maison
Avec des tas d’chats
Avec presque pas d’voisins
Et qu’on y est bien dedans
Quand on entend pas les chiens
Et que si c’est à nous
C’est quand même aussi aux chats
Et tant pis pour ceux qui ne veulent pas
Tant pis pour ceux qui ne veulent pas
Les autres y disent comme ça
Que j’la méritais pas
Que je suis pas assez bien
Que je fais le malin
J’ai jamais fait le malin
Ou alors y’a longtemps
Ou bien j’me rappelle pas
Ou c’était pas moi
Enfin il veulent pas, ils veulent pas
Parfois quand on parle de demain
Semblant pas y penser
Et qu’on nous enterrera
Elle dit qu’elle m’aimera
Elle dit qu’elle me suivra
Alors pour un instant
Pour un instant seul’ment
Alors moi je la crois Monsieur
Pour un instant
Pour un instant seul’ment
Parc’que chez ces gens-la Monsieur
On n’ment pas
On n’ment pas Monsieur
On n’ment pas.
Mais il est tard Monsieur
Il faut qu’je rentre à Thiercelieux.
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Ces gens là
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Pure fiction, bien entendu....
Pardon Monsieur Brel...et désolé pour les autres, je n’ai pas trouvé la musique.. Mais voilà un humble méli de mes paroles avec le grand mélo du Boss !