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    2. QUATRE LETTRES.

Sébastien P. BONNEAU

Chansons 11 juin 2006
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1998 - Sébastien Pascal Bonneau
chanson en écoute sur www.soundclick.com/benjamincherez

I

" Nous sommes là pour vous aider…Nous ferons de notre mieux. ".

Ils prononcèrent tant de mots que je m’y perds un p’tit peu.

I

dans un instant d’inattention ; l’erreur à ne pas commettre.

Quelque chose tapit dans l’ombre m’épie en donnant l’alerte.

J’ai peur …J’ai peur …

A

gelé par un peu de neige, pour une poudreuse enivrante.

Qui sait si j’verrai demain : j’ai la vie sur liste d’attente.

Je pleure … Je pleure …

Maintenant, j’ai bien plus peur de l’amour que de la mort ;

jeune homme modèle est mortel dans le moindre corps à corps.

Peu importe c’qui m’arriv’ra, j’n’attends plus de jours meilleurs,

car, j’ai quatre lettres en moi, qui m’dévorent de l’intérieur.

I

ne jamais plier genoux, même au plus fort de tempêtes !

Mais, comment faire pour rester fort quand les gens tourn’ront la tête ?

Que dalle …Que dalle …

J

Oh, je sais ! C’est de ma faute ! C’est moi qui t’nais la seringue.

Je voulais juste m’évader de cette existence de dingue.

J’ai mal …J’ai mal …

Maintenant, j’ai bien plus peur de l’amour que de la mort ;

jeune homme modèle est mortel dans le moindre corps à corps.

Peu importe c’qui m’arriv’ra, j’n’attends plus de jours meilleurs,

car, j’ai quatre lettres en moi, qui m’dévorent de l’intérieur.

I

mon visage sur le billot, la lame qui frôle mon cou.

Dois-je attendre la Grande Faucheuse, sans me battre jusqu’au bout ?

Souffrir…Mourir…

J

même si l’parcours devait s’faire entre oubli et solitude.

Laissez-moi toucher mes rêves et prendre de l’altitude :

je ne veux pas partir !

e ne demandais qu’à vivre au milieu d’la multitude,ls me diront ce qu’ils veulent ! Je me sais seul, avant tout ;e devrais me tenir droit, alors que ma vie s’déglingue ?ls m’ont dit qu’il me fallait tenir bon jusqu’à perpète ; cause d’une aiguille salie, me voici dans la tourmente ;ls m’ont dit q’j’avais laissé une porte trop grande ouvertels m’ont demandé d’m’asseoir ; me dirent d’un ton affectueux :

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