S’il est écrit que toutes les fleurs se fânent,
que le fidèle, un jour, se fait profane ;
les yeux au ciel, les bras en croix,
je te l’avoue : mea culpa.
C’est une vie qui n’te laisse plus le temps.
Une habitude. Un refrain lancinant.
Une route qui ne finit pas.
Je te l’avoue : mea culpa.
J’aurai peut-être dû mentir,
ou bien, simplement partir
doucement, sans dire un mot
mais, porter un tel fardeau,
c’est trop.
Une étincelle a rallumé le feu,
a réveillé le goût, l’envie du jeu.
Je ne sens fou, comme autrefois,
que j’en avoue : mea culpa.
J’aurais voulu te dire que je regrette,
que cette passion n’est, peut-être, qu’obsolète ;
mais, je suis si certain de moi
que j’ose t’avouer : mea culpa.